La rencontre, ce mercredi après-midi avec le chef du gouvernement, Youssef Chahed, ne sera probablement pas décisive, a estimé Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Dans une déclaration aux médias lors du meeting ouvrier tenu mercredi au siège de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), Taboubi a souligné que la grève sera maintenue en cas de non satisfaction des revendications. La grève est un droit constitutionnel pour militer en faveur des droits économiques et sociaux des travailleurs, a encore affirmé Taboubi.
L’UGTT est déterminée à introduire les réformes nécessaires dans les établissements publics pour préserver les structures de l’Etat, a ajouté Taboubi rappelant la disposition de la centrale syndicale à entretenir un dialogue fructueux et sérieux avec les parties concernées.
Les établissements publics ne seront pas privatisés, a rassuré Taboubi, soulignant que cette démarche relève d’une conviction de la centrale syndicale de l’importance du secteur public.
Le responsable syndical a encore dénoncé les campagnes de diabolisation menées à l’encontre de l’UGTT, insistant sur la réalité que représente l’UGTT en tant que force de proposition.
Evoquant la situation de la STEG Taboubi a estimé que cet établissement figure parmi les établissements publics les plus importants du secteur public, s’étonnant de la hausse de ses dettes qui frôlent 1 milliard de dinars.
L’augmentation salariale sera atteinte certainement pour faire face à la détérioration du pouvoir d’achat, a affirmé le responsable syndical mettant en garde contre l’atermoiement dans les négociations avec la partie gouvernementale autour du sujet du secteur public.