Si l’on en croit le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Nouredine Taboubi, la reprise des négociations sociales dans le secteur public et la fonction publique est prévue pour vendredi 19 octobre 2018, au palais du gouvernement à La Kasbah dans le cadre de la “Commission 5+5”.
Il a fait cette annonce lors d’une réunion au siège de la Manufacture des tabacs de Kairouan, au cours de laquelle il a assuré qu’un accord a été trouvé, mercredi 17 courant, avec le chef du gouvernement, sur la reprise des négociations.
Concernant la grève générale que la centrale ouvrière compte organiser le 24 courant, Taboubi a indiqué que cette grève “n’est pas une fin en soi”. Selon lui, le seul objectif qui intéresse l’UGTT, c’est de trouver trouver de solutions adéquates pour ses affiliés.
Pour l’heure, il assure que la grève générale du 24 octobre aura lieu le 24 comme prévu si aucun accord n’est pas trouvé d’ici là, et qu’un préavis de grève dans la fonction publique pour le 22 novembre prochain sera publié.
Par ailleurs, Taboubi a dénoncé la campagne de dénigrement dont fait l’objet le secteur public et les tentatives visant à amener à la cession des établissements publics.
Le secteur public demeure une “ligne rouge”, a-t-il dit, soulignant que l’UGTT restera toujours un rempart devant toutes les tentatives de cession des entreprises publiques au secteur privé.
S’agissant des retraités, Taboubi a fait savoir que son organisation ne lésinera sur aucun effort pour défendre les droits de cette catégorie qui doit bénéficier d’une pension confortable, notamment face à l’augmentation des prix et la dégradation du pouvoir d’achat qui a connu une baisse de plus de 45%.