Le projet de loi relatif à l’économie sociale et solidaire (ESS) sera présenté au conseil des ministres dans trois semaines, a indiqué, jeudi 18 octobre, le ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Faouzi Abderahmane.
Ce projet de loi définit l’économie sociale et solidaire comme étant l’ensemble des activités et des initiatives économiques, sociales, environnementales, culturelles et technologiques à finalité sociale et portant sur la production, la transformation, la distribution et la commercialisation des produits et des services assurées par des personnes morales de droit privé, en réponse aux besoins communs et aux intérêts sociétaux et dont le partage des bénéfices ne constitue pas son objectif principal.
S’exprimant lors d’une rencontre internationale sur le thème “L’économie sociale et solidaire: Le temps de l’action”, tenue à Tunis, Abderahmane a souligné que l’économie sociale et solidaire représente un appui pour l’économie nationale outre les secteurs public et privé.
C’est un mécanisme qui figure dans le cadre du plan quinquennal de développement et œuvre à instaurer la justice sociale et le développement durable et à générer de l’emploi, explique-t-il.
L’économie sociale et solidaire, a-t-il dit, est de nature, également, à favoriser l’équilibre entre les régions, à booster l’initiative privée et à créer de la richesse.
Le ministre a souligné que son département s’emploie à promouvoir davantage l’économie sociale et solidaire en développant les centres de formation de la fille rurale et de l’artisanat.
Le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), Abdelmajid Zaar, a indiqué que la Tunisie dispose d’un réseau d’établissements exerçant dans le domaine de l’économie sociale et solidaire notamment dans le secteur agricole.
Selon lui, l’économie sociale et solidaire fait face actuellement à de nombreux obstacles, estimant nécessaire de mettre en place un cadre juridique pour l’organiser et la promouvoir.