Le ministre de la Santé, Imed Hammami, a déclaré, dimanche 21 octobre, que 2.000 nouveaux cas de cancer du sein sont recensés chaque année en Tunisie et que le plus fort taux d’incidence de la maladie est enregistré dans la région du Cap Bon.
Il a fait cette déclaration alors qu’il présidait, à l’hôpital local de Hawariya, une rencontre de sensibilisation à l’importance du dépistage précoce du cancer du sein dans le cadre d’octobre rose, le ministère a ajouté que son département œuvre à renforcer la capacité des établissements de santé en ressources humaines et en matériel médical de pointe.
Il a, dans ce contexte, évoqué le Programme national de lutte contre le cancer qui repose, a-t-il dit, sur la création d’un registre national du cancer, le renforcement de la prévention primaire et du dépistage précoce, ainsi que sur le traitement approprié de la maladie. Il a indiqué qu’une amélioration a été constatée au cours des dernières années en ce qui concerne les indicateurs relatifs au dépistage précoce du cancer du sein.
De son côté, Rawdha Zarrouk, présidente de l’Association tunisienne d’assistance aux malades du cancer du sein, a fait savoir que cette rencontre est organisée par ladite association en coopération avec la Commission de la femme et de la famille à la municipalité d’Al Hawariya, soulignant l’importance de la diffusion de la culture du dépistage précoce grâce à une intensification des campagnes de sensibilisation.
Elle a souligné l’absence de statistiques précises sur l’incidence du cancer du sein, mettant, à cet égard, l’accent sur la nécessité de créer un registre national du cancer.
L’événement, qui a enregistré une participation importante des habitants de la ville d’Al-Hawariya et de plusieurs régions voisines, a été marqué par l’organisation d’une caravane sanitaire comportant neuf spécialités médicales.