Le Conseil scientifique de l’Institut supérieur des sciences humaines “Ibnou Charaf” se dit “réticent” à recourir à la solution sécuritaire pour lever le sit-in observé par un groupe d’étudiants.
Dans un communiqué rendu public lundi 22 octobre, ledit conseil souligne toutefois que ces sit-inneurs qui ont refusé d’évacuer l’établissement seront tenus pour responsables de tout acte de violence.
“La fermeture de l’Institut jusqu’à une durée indéterminée est une décision qui intervient pour préserver la sécurité des étudiants, des enseignants et de tout le personnel administratif”, précise le communiqué.
Selon le Conseil scientifique, les actes de violence ont commencé à partir du début de l’année universitaire, lorsque le directeur a été agressé par une étudiante qui a été définitivement renvoyée.
Cette étudiante observe, en compagnie d’individus qui n’ont aucun lien avec l’établissement, un sit-in pour réclamer sa réintégration.
Dés lors, des étudiants ont entamé une grève générale ouverte et ont même empêché certains de leurs camarades d’accéder aux salles de cours, explique la même source, précisant qu’un accord a été trouvé avec eux pour suspendre cette grève sauf que la situation a dégénéré.
Cité par l’agence TAP, le directeur de l’Institut, Nourredine Naifer, a indiqué que la suspension des cours à l’Institut sera maintenue jusqu’à ce que l’ordre soit rétabli.