Le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, et le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Chawki Tabib, ont présidé, mardi 23 octobre, une cérémonie de signature d’un accord de partenariat entre les deux institutions, rapporte un communiqué du département des Affaires étrangères.
L’accord veut “contribuer à l’instauration des principes de bonne gouvernance, la consolidation des valeurs d’honnêteté et des règles de transparence au sein des structures relevant du ministère”.
Il vise également “à mettre au point un programme commun de formation en matière de bonne gouvernance, des règles de prévention contre les dangers de la corruption, la coopération dans l’élaboration et l’exécution des programme de sensibilisation aux risques de corruption, la coopération dans les domaines de recherche, de publication et de formation ainsi que la préparation d’études et d’une base de données sur la bonne gouvernance et l’honnêteté”.
“La méthodologie d’action se base sur le choix d’une des administrations ou structure du ministère en tant que modèle d’application des meilleurs modes de gestion, selon les règles de la transparence et de l’honnêteté et la formation d’une équipe commune de travail chargée d’exécution de programme d’action”, ajoute le communiqué.
Le ministre des Affaires étrangères a mis l’accent à cette occasion sur l’importance du rôle de l’instance nationale de lutte contre la corruption dans l’édification du projet démocratique et l’instauration des valeurs de bonne gouvernance et lutte contre la corruption.
Jhinaoui a réaffirmé l’engagement de son département dans la lutte contre la corruption et la mise en place de la bonne gouvernance.
Il a souligné également sa disposition à mettre tous ses moyens et expériences pour aider l’Instance nationale à mener à bien ses missions, à développer ses relations avec les différentes parties prenantes internationales et à tirer profit des différents mécanismes de coopération existants.
De son côté, Chaouki Tabib a mis en valeur l’accord conclu pour “sa contribution à consolider la coopération entre l’instance nationale et les différentes parties internationales dans le champ de leur compétence et le rôle essentiel des services du ministère des affaires étrangères dans ce domaine”, indique-t-on de même source.