Les membres de la Commission administrative de l’UGTT affirment que le gouvernement alourdit les charges sociales et fiscales des salariés dans le cadre du projet de loi de finances 2019.
Dans un communiqué rendu public, mercredi 24 octobre, l’UGTT estime également que ce projet de loi ne prévoit aucune mesure urgente pour lutter contre la contrebande et l’évasion sociale et fiscale.
Réunis, dimanche 21 courant, les responsables syndicaux ont souligné que le gouvernement n’a pas respecté le principe participatif dans l’élaboration de ce projet de loi, appelant le Parlement à débattre de ce texte avec tout le sérieux requis et en faisant preuve du plus grand sens de responsabilité.
Par ailleurs, l’organisation syndicale s’est dit attachée à la mise en œuvre de l’accord relatif au secteur public qui, a-t-elle dit, répond aux attentes des salariés, notamment en matière de sauvegarde des institutions publiques et des majorations salariales.
Elle a, à cet égard, appelé les agents du secteur public à se mobiliser pour soutenir leurs institutions et les protéger contre la cession et la corruption.
“Les agents de la fonction publiques ont, également, droit à bénéficier d’augmentations salariales au regard de la dégradation de leur pouvoir d’achat”, souligne la même source, affirmant le maintien de la grève générale prévue le 22 novembre 2018 dans ce secteur.
D’autre part, la centrale syndicale a mis l’accent sur la nécessité de parachever l’examen des dossiers en suspens et qui ont déjà fait l’objet d’un accord avec le gouvernement, citant en particulier l’emploi précaire et la réactivation de la Commission 5+5.