Le projet de création d’un pôle oasien à Borj Bourguiba relevant de la délégation de Remada (gouvernorat de Tataouine) est actuellement en phase de recherche des financements nécessaires, a affirmé vendredi le secrétaire d’Etat aux Ressources hydrauliques et à la Pêche, Abdallah Rabhi, lors d’une séance plénière tenue au palais de Bardo.
Ce projet s’articule autour des énergies renouvelables, des exploitations agricoles, de la réalisation des routes et de la création d’emplois.
Rabhi a rappelé la tenue d’une réunion, le 2 août 2018, pour présenter ce projet aux bailleurs de fonds en présence de 30 parties intervenantes, dont la présidence du gouvernement, les ministères de la Défense et de l’Intérieur et les autres ministères concernés.
Et d’expliquer, lors de cette plénière consacrée aux questions orales adressées par les députés au ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, qu’une note d’exécution du projet a été élaborée, affirmant la disposition du ministère à entamer la partie qui lui est confiée et à en assurer le suivi.
Le secrétaire d’Etat a également souligné l’importance du projet qui repose sur l’exploitation des ressources du désert telle que l’énergie solaire, faisant savoir que le développement du désert et du secteur agricole constituent les composantes essentielles de ce projet.
Il a indiqué que le gouvernement vise, à travers ce projet, à créer de nouveaux villages, des oasis et des oliveraies dans la région.
Il a ajouté que le ministère a achevé l’étude relative à ce projet qui s’étendra sur 580 hectares dans une première étape, en attendant d’identifier la superficie supplémentaire qu’il englobera dans une seconde étape.
Une étude parallèle engagée par le ministère a également prouvé la disponibilité des ressources en eau dans cette région et examiné la qualité du sol.
A noter que le député Béchir Khelifi s’est interrogé sur les raisons du retard de la réalisation de ce projet, faisant savoir que ce projet s’étendra sur 1.000 hectares, dont 500 hectares seront consacrés à la mise en place de sociétés de mise en valeur et de développement agricole, 170 hectares au profit des diplômés du supérieur et des techniciens, 70 hectares aux petits agriculteurs…