La ville balnéaire de Ghar El Melh (gouvernorat de Bizerte), qui a obtenu le prix Ramsar décerné par la Convention de Ramsar, est devenue la première ville arabe et nord-africaine sur la liste des villes Ramsar.
Il s’agit d’une nouvelle labellisation que la Tunisie a réussi à faire adopter et accréditer à l’échelle internationale, lors de la conférence des parties contractantes de la Convention internationale Ramsar de protection des zones humides d’importance internationale tenue en juin 2016 en Uruguay.
Ce prix a été reçu, mercredi 24 octobre à Dubaï par l’ancien maire de Ghar El Melh, Mustapha Jabril, et le maire actuel, Mustapha Boubaker, selon le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
Ce prix est le fruit de la collaboration de la Direction générale des forêts relevant du ministère de l’Agriculture, du bureau du Fonds mondial pour la nature “WWF-Afrique du Nord”, avec l’appui du secrétariat de la Convention de Ramsar et l’Initiative pour les zones humides méditerranéennes (MedWet) qui ont favorisé la conformité à cette labellisation.
La région de Ghar El Melh comporte un lac et des zones humides d’importance internationale.
La Convention de Ramsar recommande de garantir la qualité des eaux, d’adopter un plan d’aménagement du territoire et de gestion des catastrophes, outre l’intégration de la planification urbaine dans la gestion des zones humides.
Il s’agit également de garantir la participation de la société civile et la préservation des pratiques traditionnelles en matière d’agriculture et de pêche.
La richesse naturelle de la région lui a déjà valu son classement en tant que site humide d’importance internationale Ramsar depuis 2007, comme en témoigne son musée des zones humides Dar El Bhira.
La Convention de Ramsar est un traité international pour la conservation et l’utilisation durable des zones humides. Il vise à mettre fin à la perte progressive de zones humides et de développer leur rôle économique, culturel et scientifique et leur valeur récréative.