En 2019, 23 nouvelles structures sanitaires et de 19 services d’urgence seront créés sur l’ensemble du territoire. C’est le chef du gouvernement, Youssef Chahed, qui l’a annoncé, vendredi 26 octobre, au 2ème congrès international des sociétés africaines de cardiologie à Tabarka.
Chahed a mis l’accent sur la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour améliorer les services du secteur de la santé publique et d’améliorer sa bonne gouvernance.
Selon lui, la Tunisie œuvre, actuellement, à développer ses relations avec les autres pays africains afin de devenir une destination de choix en matière d’investissement dans le secteur public.
Pour ce faire, il est impératif d’alléger les procédures administratives, d’ouvrir de nouvelles lignes aériennes directes, de développer les capacités des médecins et de combler les postes vacants.
“Il est indispensable, également, de stopper la fuite des cerveaux et d’étudier ses principales causes”, a-t-il ajouté.
Lors de ce congrès, qui se tient du 25 au 27 octobre, les participants ont souligné leurs “préoccupations” quant aux chiffres de certaines études scientifiques qui ont révélé que 50% des personnes souffrant d’insuffisance cardiaque décèdent après 5 ans seulement de la découverte de la maladie.
En effet, 11% des personnes âgées de moins de 40 ans, et dont la plupart sont des femmes, ont été victimes d’un accident vasculaire cérébral.
Le président de la Société Tunisienne de Cardiologie et de Chirurgie Cardiovasculaire, Faouzi Haddad, a indiqué que le tabagisme, la consommation excessive de sel, la pression artérielle, le diabète et le manque d’activités physiques favorisent les maladies du cœur.
Il demeure, selon lui, urgent de trouver les solutions nécessaires en collaboration avec le ministère pour prévenir cette maladie.