Gestion des données: un nouveau projet de loi relatif aux statistiques sera soumis prochainement, à l’ARP (Laadhari)

“La Tunisie s’emploie actuellement à optimiser ses mécanismes de gestion des données, à travers l’élaboration d’un nouveau projet de loi relatif aux statistiques qui sera soumis à l’ARP, dans les semaines à venir”, a souligné, mardi 30 octobre, le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Zied Laadhari.

Prenant part à l’ouverture des travaux du 33ème comité intergouvernemental d’experts de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), qui se tiennent jusqu’au 2 novembre 2018 à Tunis, sur le thème “Révolution des données en Afrique du Nord : mettre les données au service de la transformation structurelle”, Laadhari a souligné que “dans un monde en pleine mutation digitale, l’enjeu doit être de maîtriser le flux des données (BIG DATA), qui en résultent et d’en faire un véritable outil de décision publique. Pour cela, il faut se doter des instruments et mécanismes à même d’optimiser la collecte et la gestion des données. A défaut, les risques liés à ces données peuvent être énormes en termes notamment de protection des données personnelles”.

Le ministre a, par ailleurs, annoncé que la Tunisie abritera le siège de l’Institut africain de la statistique dont l’inauguration est prévue pour le vendredi 2 novembre 2018. Cette réalisation constitue une avancée notable en matière de coopération dans le domaine de la collecte et de la gestion des données à l’échelle africaine.

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Il a en outre évoqué les opportunités que présente le développement des échanges interafricains dans le cadre de l’Accord pour la mise en place de la zone de libre-échange continentale (ZLEC), que la Tunisie a signé lors de la Session extraordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine sur la ZLEC, tenue en mars 2018 à Kigali, Rwanda.

Et de rappeler que “la Zone de libre-échange continentale couvrira un marché de 1,2 milliard de personnes, représentant un produit intérieur brut (PIB) de 2.500 milliards de dollars dans l’ensemble des 55 Etats membres de l’Union africaine. C’est dire l’énorme potentiel d’échanges, qui reste jusque-là entravé par l’absence d’intégration entre les pays du continent”.