Le ministre de la Santé, Imed Hammami, estime que le dialogue social dans le domaine de la santé est considéré une avant première en comparaison avec les autres pays développés notamment en matière de stratégies et politiques publiques à l’horizon 2030, qui vont couronner ce dialogue.
Intervenant lors de la conférence de presse consacrée à la présentation des résultats de la deuxième phase du dialogue social autour de la santé, mardi 30 octobre, Hammami a ajouté que cette étape a permis de déterminer les priorités de la phase suivante portant notamment sur l’impératif de restituer confiance entre le malade et le médecin et l’humanisation des établissements de santé ainsi que la mise en place d’une démocratie sanitaire.
Figure également parmi les priorités le besoin d’accorder à la spécialité en médecine dans les régions l’importance nécessaire ainsi qu’au médecin de famille outre la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption en ce qui concerne la gestion des médicaments, les structures de santé publique et la numérisation du secteur de santé en général.
L’importance accordée à ces différents volets ne peut que contribuer à développer davantage le système de santé public et sanitaire, a affirmé le ministre.
Pour sa part, la présidente de l’unité de gestion administrative du dialogue social, Héla Ben Memia, a précisé que le rapport, des rencontres régionales tenues durant le mois de juillet dans les gouvernorats du nord, du centre et du sud, a porté sur 3 axes stratégiques au profit des professionnels, des citoyens et des représentants de la société civile concernant la santé de la famille.
Les rencontres régionales ont permis de relever l’absence de confiance entre le citoyen et les professionnels du secteur et la nécessité de surmonter ce problème grâce à la mise en place des mécanismes permettant d’inciter le citoyen à devenir une partie prenante au niveau des établissements de santé en optant pour un esprit coopératif avec les professionnels de la santé, a-t-elle notamment ajouté.