La Commission des finances, de la planification et du développement, réunie jeudi 1er novembre en présence du ministre des Finances, Ridha Chalghoum, a approuvé le projet de loi de finances complémentaire pour 2018 à la majorité de ses membres.
Les débats se sont concentrés, selon la page officielle de l’Assemblée des représentants du peuple, sur les raisons qui ont conduit au recours périodique à des lois de finances complémentaires en Tunisie.
Les députés ont fait valoir à cet égard que l’adoption d’hypothèses irréalistes, notamment en ce qui concerne le prix du baril de pétrole, sont la principale raison du recours à une loi de finances complémentaire.
Pour sa part, le ministre des Finances a souligné que le prix du baril est soumis à plusieurs variables, ce qui rend difficile à prévoir, ajoutant que les pays qui ne recourent pas à des lois financières complémentaires sont généralement des pays qui ne soutiennent pas le secteur des hydrocarbures.