Le ministre du Transport, Radhouane Ayara, a reconnu l’existence de défaillances dans certaines conventions signées dans un nombre de directions régionales dans le cadre du Décret n°567 de l’année 1997, du 31 mars 1997, relatif à la fixation des conditions et des critères de recrutement direct dans les établissements publics.
En réponse à une question orale posée par le député Mourad Hamaidi au cours d’une séance plénière, tenue vendredi 2 novembre à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et consacrée au désengagement du ministère du Transport au niveau du recrutement des employés saisonniers et contractuels avec la Société régionale du transport au Kef, le ministre a fait observer que “bien que n’étant pas soumis à des règles de contrôle, nous avons remarqué depuis octobre 2017 plusieurs conventions dont le motif principal est de mettre fin aux tensions sociales”.
Ledit décret stipule que ces contrats ne sont pas renouvelables, alors que les présidents directeurs généraux de certaines entreprises ont recours à ces contrats précaires, étant donné qu’ils (présidents directeurs généraux) n’ont pas tracé une stratégie claire pour le recrutement, à cause des difficultés financières dont souffrent les entreprises.
Il existe encore des entreprises qui ont signé de contrats sans consulter le ministère (selon la loi en vigueur). Pour cela, le département du Transport et la Direction régionale de la stratégie ont demandé aux sociétés régionales et nationales du transport de recenser tous les contrats qui ont été signés, afin d’adopter une stratégie claire pour le recrutement.
En ce qui concerne la régularisation de la situation de 10 cas dans la direction régionale du transport au Kef, Ayara a déclaré que sept d’entre eux ont été retenus en tant que candidats à un concours, vu que la loi interdit le recrutement direct. Le reste seront traités au cas par cas.
Mourad Hamaidi a également évoqué l’appel d’offres sur l’acquisition de 6 équipements maritimes de traction au profit de l’Office national de la marine marchande et des ports (ONMMP) mais aussi sur la sévérité des conditions techniques pouvant exclure les entreprises tunisiennes de la participation.
Ayara a fait savoir que tous les marchés conclus dans le domaine du transport, surtout pour le transport maritime, comprennent des conditions en conformité avec les règles internationales, au moins au niveau technique.
Il a relevé que l’appel d’offres concernant ce marché (6 équipements) a été annulé, pour cause de soupçon de corruption
Ce marché a un coût très élevé, à telle enseigne que le gouvernement refuse de le livrer à n’importe quel investisseur.