La réalisation du projet du port en eaux profondes à Enfidha avance à grands pas, mais s’il avait été réalisé au cours des années écoulées, on aurait pu devancer nos voisins et attirer des méga-investissements.
C’est en tout cas ce qu’a déclaré le ministre du Transport, Radhouane Ayara, qui répondait à une question du député Ali Belakhoua, au cours d’une séance plénière, tenue vendredi 2 novembre, concernant les craintes quant à l’impact de l’extension du port de Bizerte et les financements alloués à la réalisation du port en eaux profondes à Bizerte.
Ayara a souligné que ce projet figure parmi les principaux projets nationaux, exprimant la volonté de son département de se réunir avec les différents intervenants dans le secteur du transport afin de réexaminer ou introduire des modifications sur les projets programmés à Bizerte.
Il a avancé, dans ce cadre, que le projet d’extension du port de Bizerte est réalisé dans le cadre du respect des standards internationaux et celui de la coopération avec la Banque mondiale (BM).
Ayara a souligné que les visions de l’Etat et des investisseurs concernant Bizerte ne sont pas contradictoires, ajoutant que l’Etat ne peut pas jouer toujours le rôle d’entrepreneur et que l’administration est ouverte aux propositions.
Belakhoua a proposé d’organiser un séminaire à Bizerte avec la participation des responsables du secteur maritime et des investisseurs en vue de discuter des projets proposés qui suscitent les craintes des habitants de la région.