“Seule la justice tranchera dans l’affaire relative à l’acquisition de plus de 494 nouveaux bus par la Société des transports de Tunis (TRANSTU)”, selon le ministre du Transport, Radhouane Ayara, précisant toutefois que ce contrat d’acquisition pourrait être résilié.
Il a ajouté, lors de sa réponse, à des questions posées par le député Imed Daimi, lors d’une séance d’audition, tenue vendredi 2 novembre à l’ARP, qu’une commission constituée à la présidence du gouvernement examine la possibilité d’annuler le reste des dispositions de ce contrat, surtout que la TRANSTU a déjà réceptionné un certain nombre de bus.
“Par ailleurs, un rapport sur les pannes détectées dans ces bus a été communiqué à l’Instance supérieure de contrôle administratif et financier et une enquête d’investigation a été ouverte sur la conclusion de ce marché”.
“Trois grandes infractions ont été détectées par l’inspection générale du ministère, dont le dossier de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), pour l’achat de pièces de rechange inutiles, et celui de Tunisair Technics, pour une utilisation injustifiée de certaines pièces de rechange”, a ajouté Ayara.
Le ministre a mis l’accent sur l’impératif de rationaliser les achats de la TRANSTU et de faire l’inventaire du stock en équipements.
D’après Daimi, cette affaire sera remportée par le fournisseur, surtout que l’administration a laissé plusieurs lacunes à exploiter dans ce dossier, relevant, par ailleurs, que les financements consacrés à l’achat des pièces de rechange ne reflètent pas l’état des moyens du transport qui circulent dans le pays, notamment avec l’arrêt récurent des bus.