Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a reçu, vendredi 2 novembre, au Palais de Carthage, le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, qui effectue une visite de travail en Tunisie.
Lors de l’entretien qui s’est déroulé en présence du ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, Conte a adressé une invitation au chef de l’Etat tunisien pour participer à une Conférence internationale sur la Libye qui se tiendra les 12 et 13 novembre à Palerme (Italie), mettant en exergue le rôle que joue la Tunisie pour trouver un règlement à la crise libyenne.
Selon un communiqué de la présidence de la République, Giuseppe Conte a souligné que sa visite en Tunisie, première du genre dans un pays maghrébin, “vise à conforter les relations d’amitié historiques entre la Tunisie et l’Italie”, faisant part de la volonté de son pays de consolider les relations bilatérales privilégiées dans l’intérêt commun des deux pays et pour répondre aux défis qui se posent en Méditerranée.
Le chef du gouvernement italien a également salué “l’expérience démocratique tunisienne naissante et les étapes franchies dans la mise en place des institutions et le respect des droits de l’homme”.
Il a, à cet égard, exprimé la disposition de l’Italie à se tenir aux côtés de la Tunisie dans ses efforts visant à promouvoir l’économie et à réaliser le développement pour qu’elle continue à s’acquitter de son rôle majeur dans la garantie de la sécurité et de la stabilité de la région.
La Tunisie et l’Italie, a-t-il ajouté, œuvrent à continuer leur tradition de coopération étroite pour faire face au phénomène de la migration irrégulière et lutter contre le terrorisme et l’extrémisme.
Les deux pays travaillent en étroite collaboration pour identifier les moyens permettant d’éradiquer ce phénomène qui menace la stabilité et la sécurité des deux pays et l’espace méditerranéen commun, a-t-il dit.
Pour sa part, Béji Caïd Essebsi a mis en exergue le partenariat privilégié établi entre les deux pays et les liens d’amitié qui les unissent, relevant la détermination de la Tunisie à diversifier les domaines de coopération et à les hisser à des paliers supérieurs dans l’intérêt commun des deux pays.
Le chef de l’Etat estime également important de renforcer la coordination et la coopération pour relever les défis qui se posent et qui menacent la sécurité et la stabilité de la zone méditerranéenne de manière à y bloquer les efforts de développement.
Pour Caïd Essebsi, la réalisation de la stabilité en Libye est un facteur essentiel de sécurité et de stabilité dans la région de l’Afrique du Nord et de la Méditerranée.
La Tunisie, a-t-il assuré, “ne ménagera aucun effort pour amener les frères libyens à poursuivre le dialogue et pour réunir les conditions propices à un règlement politique global et durable garantissant l’unité et la stabilité de la Libye”.