Salaheddine Selmi, secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé des institutions publiques, réclame une augmentation salariale dans la fonction publique égale ou supérieure à celle du secteur public.
Dans une déclaration aux médias en marge d’une rencontre des cadres syndicaux à Kairouan, Selmi a indiqué qu’il n’y a pas encore de signes présageant une sortie de crise concernant les négociations sociales dans la fonction publique.
Il a ajouté que cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une mobilisation syndicale pour faire réussir la grève générale prévue le 22 novembre courant.
“Un préavis de grève a été publié 20 jours avant ce mouvement de protestation afin de laisser la possibilité au gouvernement de revenir à la table des négociations”, a-t-il dit, regrettant le fait qu’il n’y ai eu aucune initiative dans ce sens.
Par ailleurs, le responsable syndical a souligné que la vraie bataille de l’UGTT n’est pas les augmentations salariales mais plutôt la préservation des institutions publiques, déplorant l’absence de tout plan d’action sur la réforme de ces institutions.
“L’organisation syndicale mettra tout en œuvre pour sauvegarder les institutions publiques et empêchera toutes les tentatives visant à céder ces établissements”, a-t-il ajouté.
Il a appelé le gouvernement à mettre en place un plan d’action pour venir en aide aux établissements publics qui sont en crise, évoquant le cas de la Manufacture des tabacs de Kairouan qui génère 1,8 milliard de dinars par an à l’Etat.