Mohsen Marzouk, secrétaire général du mouvement Machrou Tounes, a affirmé, dimanche 4 novembre, “ne pas être concerné par un poste ministériel lors du remaniement ministériel partiel attendu”.
“Je ne suis vraiment pas intéressé (par un poste ministériel)”, a insisté Marzouk dont le parti prend part aux concertations menées sur le remaniement attendu.
Dans une déclaration de presse, en marge d’une conférence organisée à Tunis par l’Institut des politiques publiques relevant du parti sur le thème “Sauver les caisses sociales: Nécessité ou choix?”, Marzouk a expliqué qu’il préfère jouer un rôle, aux côtés d’autres parties politiques, pour la création d’un pôle politique national.
Ce pôle qui doit, selon lui, servir les intérêts de l’Etat loin de toutes formes de conflits idéologiques, se consacrer à l’avenir, et œuvrer à ce que le gouvernement continue son action jusqu’aux prochaines élections de 2019.
Et d’ajouter, que le mouvement Machrou Tounes ainsi que toutes les parties politiques ont entamé les concertations avec le chef du gouvernement, Youssef Chahed, sur ce remaniement ministériel restreint, estimant que les ministères concernés par le remaniement seront définis au début de la semaine prochaine.
Il a, toutefois, précisé que les informations qui ont fuité au sujet du remaniement son inexactes.
“La participation de Machrou Tounes aux concertations sur le remaniement ministériel restreint ne va pas changer la politique du parti”, a-t-il souligné, affirmant que le mouvement poursuivra son combat pour la mise en place des réformes nécessaires.
De son côté, le député Hsouna Nasfi, porte-parole du mouvement, a fait remarquer qu’aucune réforme fondamentale n’a, à ce jour, été effectuée pour sauver les trois caisses sociales (CNSS, CNRPS et CNAM). “Sauver les caisses nationales est une priorité absolue pour Machrou Tounes”, a-t-il affirmé, estimant que la seule solution est d’identifier de nouveaux mécanismes de financement.
Pour Jamel Zeir, directeur central des finances à la Caisse nationale d’assurance maladie, la situation de la CNAM s’est nettement améliorée, particulièrement en ce qui concerne la liquidité et le remboursement dans les secteurs public et privé.