Si l’on se réfère à un rapport sur les investissements étrangers en Afrique du cabinet d’audit Ernst & Young, intitulé “Attractiveness Program Africa“, les premiers investisseurs étrangers sur le continent ne sont pas ceux qu’on croit. Le rapport classe les 10 principaux investissements directs étrangers en Afrique en 2017.
Malgré tout le mépris qu’on connaît du président américain, Donald Trump, pour le reste du monde en général, et l’Afrique en particulier, ce sont pourtant les Etats-Unis d’Amérique qui se hissent en tête du classement des IDE en Afrique, avec 130 projets lancés en Afrique en 2017, contre 91 en 2016.
Autre surprise, la deuxième place du Royaume-Uni, avec 72 projets, soit +76% par rapport à 2016. Est-ce que l’effet du Brexit qui pointe à l’horizon ? Le cabinet britannique Ernst & Young ne le dit pas.
Si la troisième place de la France peut être considérée comme conforme à son statut en Afrique, avec 61 projets (contre 62 en 2016), le classement de la Chine (4e) peut surprendre plus d’un, tant on parle de la présence et surtout la “mainmise“ de l’Empire du Milieu sur les richesses africaines.
Seulement 54 projets en 2017, soit un de moins qu’en 2016. Cette faiblesse s’expliquerait, selon Ernst & Young, par le fait que «les autorités chinoises contrôlent les mouvements de capitaux pour stabiliser le yuan en raison du ralentissement de la croissance économique du pays».
L’Allemagne se classe 5e, avec 39 projets (mais c’est une progression de 105% par rapport à 2016.
Les 5 derniers pays sont respectivement la Suisse (6e, 30 projets), l’Afrique du Sud (7e, 29 projets), les Pays-Bas (8e, 22 projets), les Emirats arabes unis (9e, 19 projets) et l’Italie (17 projets).