Le projet de loi organique portant approbation de l’adhésion de la Tunisie à la Convention internationale de 1995, sur les normes de formation du personnel des navires de pêche, de délivrance des brevets et de veille sera adopté d’ici la fin d’année, a indiqué, jeudi, à l’agence TAP, Zouhair Rejbi, président de la Commission de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, du commerce et les services liés.

Il a précisé lors d’une séance d’audition du secrétaire d’Etat chargé des ressources hydrauliques et de la pêche, Abdallah Rabhi, organisée à l’ARP, sur ce projet de loi, que la Tunisie compte parmi les 25 Etats ayant adhéré à cette convention qui a pour objectif d’améliorer la protection des humains, des équipements en mer et de l’environnement.

Cette Convention définit les normes relatives à la délivrance de brevets au personnel des navires de pêche d’une longueur supérieure à 24 mètres et d’une puissance propulsive supérieure à 750 KW.

Rabhi a fait savoir que la Tunisie compte actuellement, 280 navires de 24 mètres, relevant que ce projet de loi a été élaboré dans le cadre de la mise à niveau globale du système de la formation professionnelle dans le domaine de la pêche.

En Tunisie, des permis exceptionnels de pêche sont en train de s’être délivrés, même si le marin-pêcheur a seulement, de l’expérience dans ce domaine.

Ainsi, avec l’adhésion de la Tunisie à cette convention, l’octroi de ces brevets sera conditionné, dans la mesure où le marin pêcheur doit avoir les compétences scientifique et académique nécessaires pour exercer son métier.

D’après Rabhi, le ministère de l’Agriculture des ressources hydrauliques et de la pêche est en train de se préparer à cette adhésion, aux plans technique, organisationnel et juridique, précisant que la Tunisie a une période de 5 ans pour se conformer aux dispositions de cette convention.

Le pays compte 8 centres de formation dans le domaine de la pêche, dont deux centres situés à Tabarka et à Kélibia qui sont les plus aptes à assurer les sessions de formation pratique et théorique.

“D’ailleurs, plusieurs demandes de formation ont été présentées par les marins-pêcheurs pour se conformer aux normes internationales et remplacer les permis exceptionnels par des certificats reconnus”.

Les navires relevant des pays non signataires de cette convention sont interdits de navigation dans les eaux internationales, car elles constituent un danger pour les autres navires.