Le troisième cycle de négociations en prévision de la conclusion de l’Accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA), entre la Tunisie et l’Union européenne, qui se tiendra à Bruxelles en décembre, a été au centre de la réunion, tenue jeudi 8 novembre à Tunis, entre Samir Majoul, président de l’UTICA, et Monika Hencsey, chef d’Unité DG commerce à la Commission européenne et responsable des négociations ALECA pour la partie européenne.
Hencsey a indiqué que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des discussions techniques en cours entre les deux parties et a pour objectif de mieux connaître les attentes du secteur privé de l’ALECA, les priorités des secteurs et des branches d’activités.
Cet accord devrait être perçu comme une opportunité pour promouvoir le développement de l’économie tunisienne et les négociations en cours se doivent de prendre en considération les visions des deux parties, estime la responsable européenne.
Les discussions entre les deux parties ont également porté sur le contingent de l’huile d’olive, du problème de la simple transformation pour le secteur du textile et habillement et de la mobilité des personnes.
La réalisation d’études d’impact préalables pour les différents secteurs, la nécessité de mobiliser les moyens, les fonds nécessaires pour la mise à niveau et la convergence réglementaire et les Accords de reconnaissance mutuelle (ARM), ont été également au centre des discussions
Les deux parties ont également convenu l’organisation d’ateliers de sensibilisation sectoriels au cours du premier trimestre 2019 et ont mis l’accent sur l’importance et la nécessité d’une meilleure implication du secteur privé dans toutes les étapes des négociations.
L’entretien s’est tenu en présence des membres de la délégation européenne conduite par Monika Hencsey, d’une part, et Hichem Elloumi et Hamadi Kooli, vice-présidents de l’UTICA et de plusieurs membres du bureau exécutif et de présidents de fédérations.
A rappeler que le deuxième round des négociations sur l’ALECA a eu lieu du 28 au 31 mai à Tunis, sachant que cet accord fait actuellement l’objet de discussions très animées.