Un accord visant à mobiliser les écosystèmes innovants de la région Sud (de la France) pour développer des collaborations avec les innovateurs du sud-méditerranéen a été conclu entre le président de “la région Sud-Provence Alpes Côte d’Azur”, Renaud Muselier, et le président du réseau ANIMA Investment Network (Plateforme de coopération pour le développement économique) et de l’Instance tunisienne de l’investissement, Khalil Laabidi.
L’accord prévoit le lancement et la réalisation du “challenge” porté par la région, et visant à faire émerger des solutions entrepreneuriales autour de la Méditerranée pour contribuer à répondre au défi “zéro déchets plastiques en Méditerranée”, selon le site électronique de la FIPA.
Il stipule une mobilisation des écosystèmes d’appui à l’innovation de la région Sud, en particulier les pôles de compétitivité, pour engager des coopérations technologiques et d’affaires avec les écosystèmes sud méditerranéens dans le cadre de l’initiative “The next society”.
Il s’agit, également, de sélectionner en collaboration avec les services de la région Sud et de The next society, des entrepreneurs méditerranéens innovants, qui seront accompagnés pour développer des innovations en coopération avec les écosystèmes de la Région Sud (incubateurs, clusters, laboratoires).
L’accord signé à l’occasion d’un atelier organisé par ANIMA, les 12 et 13 novembre, sur “la Méditerranée du Futur”, vise à associer “la région Sud”, à l’initiative “The next society”, lancée par le réseau ANIMA et 30 partenaires de la zone Euromed en 2017, avec le soutien de la Commission européenne, et ce pour dynamiser les écosystèmes d’innovation au sud de la Méditerranée.
ANIMA Investment Network qui est une plateforme multi-pays de coopération pour le développement économique en Méditerranée, compte parmi ses membres fondateurs la région Sud et oeuvre à assurer une amélioration continue du climat des affaires et à un développement économique durable et partagé dans cette région.
Quant à The next society, cette initiative intervient sur le cadre stratégique des pays, grâce à des assistances techniques, et déploie des programmes d’accélération et de développement à destination des start-up, des clusters, et des centres de valorisation de la recherche.