La masse salariale dans les sociétés de l’environnement, de la plantation et du jardinage s’élevait, fin 2017, à près de 134 millions de dinars (MDT), contre 116 MDT en 2016. Mais le hic, c’est que eur rendement demeure faible, s’est plaint le ministre de l’Industrie et des PME, Slim Feriani.
“Cette situation ne peut pas perdurer. Il faut établir une nouvelle conception nationale de ces sociétés, ce qui dépasse de loin les prérogatives du ministère de l’Industrie et nécessite quelques concessions”, a-t-il ajouté en réponse à une question posée par la députée Asma Aboulhana, sur la situation juridique des cadres de ces sociétés.
Le ministre a, par ailleurs, fait remarquer que ces sociétés qui existent depuis 2011 ont été créées sous la pression sociale et sans tenir compte des aspects économiques et financiers.
Il a, en outre, estimé que “ces allocations, appelées à augmenter en raison des recrutements accrus, auraient pu servir à créer au moins 5 mille postes d’emplois permanents, étant donné que chaque investissement de 30 mille dinars permet de créer un poste d’emploi”.
Il a souligné que les sociétés de l’environnement dans le bassin minier, Sfax et Gabès emploient près de 17.000 agents, dont 6.000 dans les sociétés relevant du Groupe Chimique Tunisien et 11.000 dans celles de la Compagnie des Phosphates de Gafsa.
Il a fait savoir que le nombre d’agents a augmenté en 2018, en raison des recrutements visant à combler les postes vacants dont le nombre s’élève à 441. A cela s’ajoute le quota supplémentaire de 300 recrutements consacré à la délégation de Redeyef, et l’application de l’accord conclu dans le gouvernorat de Sfax pour le recrutement de 680 agents dans les sociétés de l’environnement.
Le ministre a évoqué la détérioration des recettes de la CPG et du GCT qui enregistrent actuellement, des pertes de 250 MDT. Il a rappelé que les bénéfices de l’Etat provenant de ces deux sociétés s’élevaient en 2010 à près de 1 milliard de dinars.