” C’est avec un grand honneur de je participe aujourd’hui à cette manifestation organisée par la Maison du Roman de la Cité de la culture qui accorde à l’écrivain et à l’homme de culture la place qu’il mérite au sein de la société “. C’est avec ces termes que l’écrivain Brahim Darghouthi a ouvert la rencontre organisée hier vendredi par la Maison du Roman autour de la thématique ” L’écriture romanesque ” à la bibliothèque Béchir Khraief de la Cité de la culture.
” J’ai passé un quart de siècle dans l’écriture, et je me considère toujours comme débutant ” a déclaré l’écrivain en parlant de son parcours romanesque. Brahim Darghouthi a en effet entamé sa carrière dès l’âge de seize ans en tant que poète mais très vite il a senti le besoin d’ouvrir les horizons de son inspiration en s’attaquant à d’autres genres littéraires dont en premier lieu le roman et la nouvelle.
L’écrivain a révélé à cette occasion que la presse écrite a joué un rôle déterminant dans sa carrière d’écrivain, en lui ouvrant les espaces dont il avait besoin pour s’exprimer et éditer ses écrits, parmi lesquels le journal Al Anouar et le journal Assabah où il avait écrit d’une manière régulière.
Au cours de cette rencontre, Brahim Darghouthi a choisi de parler de son roman ” Adarawich Yaoudouna Mena-Al-Manfa ” paru à Londres en 1992, distribué partout dans le monde et traduit dans plusieurs langues dont le français et le russe et enseigné au Liban, en Irak… l’auteur a rappelé que cette œuvre a remporté le prix de la critique à Londres et représente la clé de sa carrière d’écrivain au cours de laquelle il a écrit plusieurs romans dont ” La Fin du monde… maintenant “, ” Les Fenêtres de minuit “, ” Les Secrets du chef du protocole “, ” Un homme très respecté ” (Comar d’or 2003), ” Le singe automate “, des œuvres qui lui ont valu plusieurs consécrations à l’échelle arabe et même mondiale dont le prix d’Al Qods pour la nouvelle en 2010 en Palestine.