Le budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour l’exercice 2019 a été adopté, lundi 26 novembre, par 110 voix. Trois députés ont voté contre et 18 autres se sont abstenus.
En réponse aux députés, l’assesseur chargé de la gestion générale, Chekib Bani, a expliqué que l’autonomie administrative et financière du parlement est garantie par l’article 52 de la Constitution ainsi que par le projet de loi de finances (article 43) qui vient d’être approuvé par la Commission des finances.
Il a ajouté que l’indépendance financière et administrative du parlement est clairement énoncée dans ce projet en ce qui concerne la gestion du président du parlement et les estimations financières de l’ARP, en attendant la promulgation d’une loi organisant cette question.
Sur un autre plan, le parlementaire a soulevé le manque de moyens logistiques et de ressources humaines en comparaison avec d’autre pays.
Il a tenu à préciser, dans la foulée, que les assistants parlementaires sont choisis par les groupes parlementaires sur la base d’un contrat conclu avec des entreprises privées, niant l’existence de relation directe entre ces assistants et le parlement.
Chekib Bani a assuré que le projet de statut de la fonction parlementaire sera prêt fin janvier 2019 alors que l’élaboration de l’organigramme du parlement avance.
Concernant la mutuelle des agents de l’ARP, il a indiqué que ce projet est à l’examen au sein de la commission du règlement intérieur.
Au sujet du retard dans l’impression des délibérations de l’Assemblée nationale constituante, l’assesseur a précisé que ces documents seront prêts dans un délai maximum de deux mois.
Il a mis l’accent sur le manque de ressources allouées à la formation malgré les efforts déployés par l’académie parlementaire dans ce sens au profit des députés, des conseillers et des agents.