Une source de la présidence de la République a démenti, mercredi 28 novembre, à l’Agence Tap, l’information véhiculée par certains médias nationaux sur la mise à la disposition de la Tunisie d’un dépôt saoudien de 2 milliards de dollars (environ 5,8 milliards de dinars).
L’Arabie Saoudite aurait décidé de mettre à la disposition de la Tunisie un dépôt de 2 milliards de dollars et de lui fournir des quantités de pétrole à des prix avantageux, et ce à l’occasion de la visite effectuée mardi 27 courant à Tunis, par le prince héritier Mohamed Ben Salmane, sur sa route vers l’Argentine pour participer au Sommet G20, selon certains médias tunisiens.
“Cette information est fausse”, a indiqué un responsable à la présidence, notant que la visite du prince héritier saoudien a été une occasion d’aborder les relations tuniso-saoudiennes et leur développement.
Ces données publiées sur un dépôt saoudien de 2 milliards de dollars, ont alimenté le tollé suscité sur les réseaux sociaux, par la visite du prince héritier saoudien en Tunisie.
La visite qui n’a duré que quelques heures, a permis au prince héritier saoudien de rencontrer en tête à tête le chef de l’Etat et de tenir une séance de travail élargie entre la délégation accompagnant l’hôte saoudien et des responsables tunisiens sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines économiques et “militaires dans le but de lutter contre l’extrémisme et le terrorisme”, selon la même source.
Plusieurs partis politiques et organisations nationales ont exprimé leur refus de la visite du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salmane en Tunisie. Des sit-in ont eu lieu également dans la capitale pour décrier “les crimes du régime saoudien” au Yémen et en Syrie et dénoncer son implication dans l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.