Le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Chawki Tabib, a indiqué que la Tunisie peut réaliser une hausse de 4 ou 5 pour cent dans le taux de croissance en peu de temps si l’Etat investit davantage dans la politique de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption”.
Lors d’une journée d’étude, jeudi, à Sfax, consacrée à la loi n° 2018-46 du 1er août 2018, portant déclaration des biens et des intérêts, de la lutte contre l’enrichissement illicite et le conflit d’intérêt, Tabib a fait savoir qu’environ 2500 citoyens ont, à ce jour, déclaré leurs biens, précisant que la catégorie des magistrats a été la plus nombreuse à accomplir ce devoir (400).
Le taux le plus faible a été, cependant, enregistré dans la catégorie des dirigeants de partis, a-t-il indiqué.
Selon le président de l’INLUCC, le taux de participation est beaucoup plus élevé dans les régions qu’à Tunis. “Nous espérons atteindre le nombre les 50 mille déclarants d’ici le 16 décembre prochain”, date limite pour faire la déclaration de ses biens.
La loi n°2018-46 relative à la déclaration des biens est entrée en vigueur le 16 octobre dernier.