Lors d’une séance plénière tenue à l’ARP, dans la soirée du vendredi 30 novembre, plusieurs députés ont accusé le ministre de Technologies de la communication et de l’Economie numérique, Mohamed Anouar Maârouf, de mettre le Centre national de l’informatique (CNI) au service des intérêts du parti “Ennahdha”.
En effet, le député Imed Aouled Jebril (Nidaa Tounes) a affirmé que “le Centre est infiltré par des partis politiques et des pays étrangers”.
De son côté, le député Nizar Amami (Front populaire) a souligné que certaines nominations et promotions suspectes ont été enregistrées au sein du CNI, pointant du doigt la domination exercée par le parti Ennahdha sur cette structure. Il a appelé le ministre à donner des explications sur cette affaire.
De son côté, le député Adnène Hajji (Allégeance à la Patrie) a souligné que “toutes les données personnelles et administratives sont mises entre les mains d’un parti politique bien déterminé”, invitant le ministre à tenir ce Centre, éloigné des tiraillements politiques.
De ce fait, il recommande de placer le CIN sous la tutelle de la présidence du gouvernement.
Par contre, la députée Jamila Debbech Ksiksi (Ennahdha) a innocenté les cadres du ministère de ces accusations, estimant qu'”il n’existe pas de preuves sur cette affaire”.
Sur un autre registre, les députés ont évoqué le problème de l’absence de couverture du réseau d’Internet dans certaines régions intérieures, estimant que ce genre de défaillance entravera le développement de l’industrie numérique en Tunisie.
Dans ce cadre, le député Hajji a souligné la hausse des tarifs de l’internet en Tunisie.