L’île de Djerba, Ghar El Melh (Sidi Ali El Mekki) et Kalâat Landlos sont les trois sites ciblés par le projet de résilience côtière face aux effets du changement climatique, lancé en décembre 2014 et qui se poursuivra jusqu’à la fin de 2019.
Ce projet prévoit des activités qui concernent 22 km de côtes, 670 hectares de terres humides et impliquent 150 000 habitants.
Son taux d’avancement est estimé à 70%, selon son coordinateur national, Adel Abdouli.
Ce projet a pour but d’identifier des moyens d’adaptation effectifs au niveau de ces trois sites très vulnérables aux changements climatiques.
Les résultats attendus, dans le cadre de ce projet, sont le renforcement des mécanismes institutionnels et réglementaires liés à la gestion du littoral tunisien en intégrant la composante des effets des changements climatiques, l’introduction de technologies innovantes pour faire face aux effets changements climatiques (mise en place d’une base de données, renforcement des sites du projet par des équipements de mesures en temps réel, l’élaboration de fonds cartographiques très précis pour avoir des prévisions très fines), et l’identification des mécanismes de financement à long terme pour renforcer l’adaptation.
Il s’agit, aussi, de mettre en place un système d’alerte précoce des phénomènes extrêmes comme le vent ou les inondations et de renforcer les capacités des populations locales à lutter contre ces effets dans le cadre d’une approche participative.
Le projet est mis en place par l’APAL en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la plateforme SCCF (Financement structuré de produits de base et d’entreprises) et le Fonds mondial pour l’Environnement.