L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, dimanche 2 décembre, le budget du ministère de l’Education pour l’exercice 2019, estimé à 5,5 milliards de dinars contre 4,925 milliards de dinars en 2018, avec 106 voix pour, 13 voix contre et 6 abstentions.
Les dépenses de gestion s’élèvent à 5,273 milliards de dinars contre 4,715 milliards de dinars en 2018, soit une hausse de 11,8%. Les dépenses de développement sont estimées à 276 millions de dinars contre 210 millions de dinars en 2018, enregistrant une hausse de 31,4%.
Dans sa réponse aux interventions des députés, le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem, a souligné que 3.350 établissements éducatifs en Tunisie sont dans un état lamentable et que l’amélioration de l’infrastructure nécessite une stratégie qui s’étend sur 5 ou 6 années.
Concernant l’accès aux lycées pilotes, le ministre a fait savoir que le tribunal administratif et le tribunal de première instance de Tunis ont refusé les plaintes déposées contre la décision du ministère interdisant aux candidats du concours de la 9ème ayant obtenu une moyenne inférieure à 15 sur 20 de rejoindre ces établissements.
Le ministère est disposé, a-t-il dit, à réviser le système de l’enseignement pilote en Tunisie, appelant la commission de l’éducation et des affaires culturelles au parlement à participer au débat relatif à la réforme éducative en partenariat avec les syndicats et ce sur des bases solides.
Ben Salem a souligné la nécessité de rétablir la formation continue pour les enseignants et les phases d’évaluation des connaissances de l’élève avant l’examen du bac afin de promouvoir le niveau d’enseignement en Tunisie.
Il a fait savoir que les recrutements ont concerné, cette année, 2.260 instituteurs suppléants et 400 enseignants du secondaire.
Le ministère envisage, a-t-il ajouté, de recruter 2.260 instituteurs suppléants en 2019.