Le ministre des domaines de l’Etat et des affaires foncières, Hédi Mekni, a affirmé, lundi, que son département est déterminé à combattre la corruption, sous toutes ces formes.
“Cette lutte contre la corruption sera menée indépendamment de toute prise de position politique “, a-t-il ajouté en réaction aux interventions de députés formulées, dimanche soir, lors de la plénière consacrée à la discussion du projet du budget du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières pour l’exercice 2019.
S’agissant du recensement des biens publics, le ministre a fait savoir que le ministère travaille sur un projet de mise en place d’une cartographie numérique de ces biens qui permettra de passer du recensement bureautique au recensement sur terrain.
Concernant les terres domaniales agricoles, Mekni a souligné l’engagement de son département à veiller au respect des conditions contractuelles et à procéder à l’évaluation des rendements des exploitations, afin de pouvoir récupérer et redéployer les terres mal exploitées.
A une question sur les biens de mainmorte (Ahbass), il a précisé que la situation de ces biens sera bientôt réglée, dès la promulgation du décret relatif à leur cession. Lequel décret est déjà prêt, a-t-il dit.
Le ministre a, par ailleurs, indiqué que la loi sera appliquée en ce qui concerne les atteintes aux biens domaniaux, affirmant que “le ministère appliquera toutes les décisions d’évacuation “.
La situation des propriétés des étrangers en Tunisie sera également réglée, à travers la récupération et le redéploiement de ces propriétés, a-t-il encore annoncé.
Au sujet des voitures administratives, une nouvelle vision sera, selon lui, mise en place, à travers le contrôle des parcs et des parkings des ministères et des entreprises publiques.
Mekni a, en outre, fait savoir que le projet du code des biens publics en cours de finalisation, mettra un terme aux dispositions du décret beylical de 1918.
S’agissant de la rédaction des contrats, il a souligné que la Direction de la propriété foncière rédige à peine 0,5% de l’ensemble des contrats, précisant que cette direction n’est pas en concurrence avec les autres professions, en allusion aux avocats en charge de cette tâche.
Aux interrogations des députés sur la dissolution de l’ancien RCD, le ministre a indiqué que ce dossier sera traité et résolu fin 2019.