La troisième séance abordera le thème de «La réforme du code de travail : productivité et fléxisécurité». Un débat pour des propositions de réformes entre les partenaires sociaux capables de ramener à la fois des gains de productivité et le maintien de la stabilité sociale.
L’observation de l’expérience des autres pays le montre : le retour de la croissance passe impérativement par des gains de productivité. La Tunisie est parmi les plus mauvais pays en terme de compétitivité de son marché du travail selon le classement du WEF.
Réformer le marché de travail ne signifie pas une flexibilité tous azimuts ou une détérioration des droits des travailleurs. Bien au contraire, l’objectif est de relancer l’emploi et l’attractivité du site Tunisien.
Des concepts tels que la fléxisécurité, l’annulation du temps de travail ou la rémunération indexée sur le résultat ne doivent pas être occultés dans les débats avec les syndicats, débats qui en viennent à se limiter presque aux seules augmentations de salaires, tant on a tracé de lignes rouges autour de thématiques pourtant fondamentales.
L’avenir du travail fera aussi l’objet de discussion de ce panel. Un débat sur les aspects de l’avenir du travail dans le cadre de la quatrième révolution industrielle.
Dans ce contexte, une analyse plus approfondie de la réforme du travail est nécessaire, afin de s’aligner avec les nouveaux concepts du travailleur et du lieu de travail après l’introduction et l’adaptation de nouvelles technologies.
Entre rigidité et rupture, le chemin devient de plus en plus exigu pour notre pays. Il est temps de faire des choix audacieux et judicieux. Le statu quo ne peut être salvateur.
Comme l’a dit Gandhi, «Vous ne connaîtrez peut-être jamais les conséquences de vos actes, mais, si vous ne faites rien, il ne se passera rien !».