Le nombre des mouvements de protestation enregistrés en novembre 2018 s’est élevé à 746 contre 1.039 au cours de la même période de 2017, soit une baisse de 293 mouvements, selon les données fournies par l’Observatoire social tunisien relevant du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDS).
Le gouvernorat de Kairouan demeure en tête des régions les plus mécontentes avec 174 mouvements de protestation en novembre 2018 contre 143 à la même période de 2017.
Selon le rapport, les gouvernorats de Sidi Bouzid, Kasserine, Sfax et Nabeul ont connu 59 mouvements de protestation devançant les régions de Gafsa, Tataouine, Médenine et Jendouba (33 mouvements de protestation).
L’amélioration des services de base fournis aux citoyens dont l’approvisionnement en eau potable, les prestations de santé et l’emploi constituent les principales revendications des protestataires.
D’autre part, le rapport indique que le centre de gravité des mouvements sociaux a migré vers le centre du pays avec 428 mouvements enregistrés sur un total de 746 mouvements en novembre 2018.
Par ailleurs, 46 cas et tentatives de suicide ont été recensés en novembre 2018 contre 52 cas en novembre 2017.
Les cas et tentatives de suicide ont été commis par 36 personnes de sexe masculin et 10 de sexe féminin dont 4 enfants (moins de 15 ans), 9 cas âgés de 16 à 25 ans et un homme de 83 ans.
S’agissant du phénomène de la violence, le rapport indique que la violence criminelle demeure la forme de violence la plus répandue dans les différentes régions du pays. Il s’agit, principalement, d’actes de braquage et de vol, suivis de violences à caractère familial, relationnel et émotionnel.