“La BEI est fortement mobilisée pour soutenir la Tunisie nouvelle avec 7,7 milliards de dinars tunisiens (TND) de nouveaux financements depuis 2011”, a fait savoir, vendredi, Emma Navarro, vice-présidente de la Banque européenne d’investissement (BEI), indiquant que rien que pour l’année 2018, 205 millions d’euros (1euro=3,33 dt) ont été approuvés au profit de la Tunisie par le Conseil d’administration de la BEI.
S’exprimant à l’ouverture de la 33ème édition des “Journées de l’entreprise” qui se tiennent les 7 e 8 décembre courant à Sousse, à l’initiative de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), Navarro, qui effectue sa première visite officielle en Tunisie, a rappelé que la BEI soutient une croissance inclusive et durable en Tunisie, tout en redonnant confiance aux investisseurs.
“Nous voulons favoriser des investissements qui contribuent au développement durable, à la cohésion sociale et à l’emploi en Tunisie ” a-t-elle déclaré.
Et d’ajouter : “Avec nos partenaires tunisiens, nous soutenons la réhabilitation des quartiers défavorisés et la valorisation des quartiers historiques, notamment les médinas, pour améliorer la vie quotidienne des Tunisiens. Nous renforçons le soutien aux entreprises. Nous soutenons le développement de projets durables, la formation et la création d’emplois notamment pour les jeunes générations. Là se joue l’avenir de la Tunisie”.
Dans ce contexte, Navarro a fait savoir que la BEI avait signé un contrat de financement de 77 millions d’euros pour soutenir le projet d’envergure de réhabilitation des quartiers défavorisés et des centres historiques.
Ce nouvel investissement européen contribuera à la réhabilitation de 146 quartiers urbains à faible revenu et de plusieurs centres historiques répartis dans les 24 gouvernorats de Tunisie.
La BEI, a-t-elle dit, est fière d’accompagner les collectivités tunisiennes face à l’urgence de doter ces quartiers d’infrastructures publiques de base, que ce soit les réseaux d’eau et d’assainissement, le revêtement et le drainage des chaussées, le développement des réseaux électriques ou encore la construction de terrains de jeux et de complexes sportifs et socioculturels.