La Tunisie n’est pas encore arrivée, jusque-là, à la phase de l’échange des appels d’offres avec l’Union Européenne (UE) sur l’accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA).
Encore plus, la liste des produits qui font l’objet de la libéralisation des transactions et de l’échange des données statistiques sur ” les importations ” n’a pas encore été fixée, selon le ministre des Finances, Ridha Chalghoum.
Intervenant, vendredi, lors d’une séance plénière à l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP) consacrée au débat sur le projet de la loi de finances (PLF) pour l’année 2019, le ministre a souligné que l’ALECA ne concerne pas les produits sensibles en Tunisie à l’instar du lait, contrairement à ce qui a été signalé par certains députés.
Il a fait savoir que la Tunisie est encore en phase de négociations sur les principes de base avec l’Union Européenne.
Chalghoum a indiqué que l’UE n’a pas encore répondu favorablement à la proposition de la Tunisie, en ce qui concerne la période fixée pour la libéralisation des échanges commerciaux, rappelant que la Tunisie s’attache catégoriquement à une période de 15 ans.
Pour rappel la séance plénière consacrée au débat sur le PLF 2019, a été levée, pour céder la place à une réunion de la commission de la conciliation. La séance reprendra vendredi, à 17h, pour entamer la discussion des dispositions du PLF 2019.