La réduction des délais d’octroi de l’autorisation d’investissement à l’étranger et la révision de la réglementation des changes telles sont les principales mesures que le gouvernement est appelé à adopter pour améliorer les exportations des médicaments vers l’Afrique subsaharienne, selon la présidente de la Chambre nationale des Industries Pharmaceutiques Sarra Masmoudi.

Pour Masmoudi, également directrice générale de la société TERIAK, (groupe Kilani), ” l’obtention d’une autorisation d’investissement à l’étranger et le transfert de fonds durent six, neuf et parfois même douze mois “.

Masmoudi réclame dans une déclaration à l’agence TAP, en marge de la 33ème édition des journées de l’entreprise à Sousse, une révision de l’Allocation pour voyages d’affaires (AVA), et l’AVA exportation, et ce sans fixer un plafond. L’implantation d’une industrie pharmaceutique en Afrique subsahienne, marché promotteur pour la Tunisie, nécessite de l’investisseur, la mobilisation de 4 à 10 mille euros en fonction de la taille du marché ciblé, selon ses propos. MT