Quinze cas d’agression contre les journalistes ont été recensés en novembre 2018, soit une légère hausse par rapport aux mois d’octobre et septembre derniers.
Selon un rapport rendu public, lundi 10 décembre, par l’unité d’observation du centre de sécurité professionnelle au Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), les agressions ont été menées contre 16 journalistes (11 hommes et 5 femmes) exerçant dans des radios, des chaînes de télévision, un site électronique, des journaux et une agence de presse.
Il ressort du rapport que les “parties officielles” étaient les premières à s’en prendre aux journalistes, suivies des politiciens, des responsables syndicaux et des citoyens.
D’après le même rapport, les agressions ont été perpétrées principalement à Tunis (10 cas), Sfax (2) et les 4 cas restants ont été commis dans les gouvernorats de Kairouan, Kasserine et Sidi Bouzid.
Le Syndicat appelle à suivre “sérieusement” les auteurs de violence ciblant les journalistes et à publier les résultats des enquêtes et les décisions rendues par la justice dans ce type d’affaire.
Il invite également le pouvoir judiciaire à cesser de poursuivre les professionnels du métier en dehors du décret-loi n° 2011-115 du 2 novembre 2011, relatif à la liberté de la presse, de l’impression et de l’édition.