“Les orientations définies dans la loi de finances pour l’exercice 2019 ne servent aucunement les classes moyennes mais plutôt les intérêts des forces politiques, des lobbies économiques et leurs agendas électoraux. C’est en tout cas ce qu’estiment le parti Al-Massar et le Mouvement “La Tunisie en avant”.
Dans une déclaration commune publiée mercredi 12 décembre 2018, ils pensent que “ces orientations vont affecter négativement le pouvoir d’achat d’une large frange des classes populaires”.
A ce propos, ils ont mis l’accent sur l’impérieuse nécessité de mobiliser toutes les forces démocratiques et sociales progressistes pour faire front commun contre ces mesures qui ne font que ronger le pouvoir d’achat du citoyen.
Les deux partis jugent également indispensable de contenir les “dérapages dangereux” constatés sur la scène politique, plus particulièrement au sein du Parlement, lequel a cautionné des décisions qui ne répondent pas aux attentes et préoccupations des citoyens et qui n’ont fait qu’approfondir la fracture entre le citoyen et le régime politique en place.
Plusieurs partis de l’opposition dont le Courant Populaire et le Front Populaire ont dénoncé plusieurs articles de la loi de finances pour l’exercice 2019 qui, selon eux, prévoient des “options contraires à la souveraineté nationale” et qui consacrent “la mainmise des barons de la corruption au détriment des classes laborieuses et pauvres”.