La Tunisie devrait accélérer le processus d’accréditation des entités nationales pour faciliter l’accès aux financements du Fonds Vert pour le Climat (FVC) et profiter davantage de l’argent qu’il va bientôt recevoir, dans le cadre d’un réapprovisionnement pour financer des projets de lutte contre les changements climatiques.
Car, cet instrument financier de l’Organisation des Nations unies (ONU) va être consolidé davantage et envisage d’accélérer ses activités, en 2019, après le sommet du climat “COP24”, dont les travaux arriveront à terme, week-end prochain, en Pologne.
Simon Wilson, directeur de la communication au Fonds Vert pour le climat, a déclaré que le Fonds va être ressourcé, au terme de cette année, de 7 milliards de dollars US. “Nous allons lancer le deuxième processus de réapprovisionnement qui a été lancé il y a un mois. Déjà l’Allemagne a annoncé le doublement de sa contribution au Fonds à 1,5 milliard d’euros. C’est la première annonce qui a été faite publiquement”, a-t-il dit.
D’autres annonces sont attendues, mais le processus de réapprovisionnement va durer un an et va être clôturé, dans le cadre d’un atelier final, durant lequel toutes les contributions seront reçues, souligne-t-il.
En ce qui concerne la contribution de l’Allemagne, c’est en 2019 qu’elle sera effective. Il y a déjà des demandes de financement de projets, dont le montant est estimé à 17 milliards de dollars, ajoute Simon Wilson.
Les pays développés avaient promis de mobiliser conjointement 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour aider les pays les plus pauvres à lutter contre le changement climatique.
Cependant, les discussions durant la conférence de Katowice ont été très tendues sur certains des détails les plus fins. Par exemple, comment la fourniture du financement climatique devrait être divisée entre les pays riches ? Et aussi ce qui devrait être considéré comme financement climatique et la façon dont les flux de financement devraient être effectués.