Huit zones frontalières entre la Tunisie et l’Algérie, dont les villes de Haidra et Babouche, sont concernées par un programme de développement transfrontalier.
C’est un projet qui a été au cœur d’un entretien entre le ministre tunisien des Affaires locales et de l’Environnement, Mokhtar Hammami, et la ministre algérienne de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati.
Les deux ministres représentent, actuellement, les gouvernements tunisien et algérien au Sommet mondial du climat (COP24), ouvert dimanche 2 décembre 2018 à Katowice en Pologne et qui sera clôturé vendredi 14 courant.
“L’idée est d’aménager des espaces verts et des stations de relais et de repos dans huit zones frontalières. Le projet prévoit aussi la mise en place, ultérieurement, d’un programme de développement des villes situées sur les frontières des deux pays et l’établissement d’une dynamique non seulement de transit mais aussi de commerce et de services”, a déclaré Mokhtar Hammami, cité par l’agence TAP.
La Tunisie partage avec l’Algérie, rappelle-t-on, un tracé de frontières de plus de 1.000 kilomètres.
Pour mémoire, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, avait souligné, en juillet 2018, lors de la première réunion des gouverneurs des régions frontalières des deux pays, la nécessité de promouvoir ces gouvernorats afin de garantir la stabilité des habitants de ces régions, améliorer leurs conditions de vie et renforcer la vigilance sécuritaire dans ces zones pour appuyer les efforts des deux Etats dans la lutte contre le terrorisme.
La réunion des gouverneurs des régions frontalières entre la Tunisie et l’Algérie a été l’un des mécanismes de développement d’une coopération ciblée sur la bande frontalière.