Afek Tounes, Tounes Al Irada et le mouvement Tunisie en Avant ont souligné, dans des déclarations publiées lundi 17 décembre à l’occasion du huitième anniversaire de Révolution, la nécessité de trouver des solutions sérieuses répondant aux revendications formulées par les jeunes, lors des manifestations.
Afek Tounes a insisté sur la nécessité d’être vigilant afin d’éviter des perturbations qui pourraient menacer le processus démocratique de la révolution du 17 décembre – 14 janvier 2011, et “qui pourraient provoquer une réaction brutale menée par des forces qui ne croient pas en la démocratie et aux principes de l’émancipation”.
Il a également appelé les forces nationales à donner la priorité à la logique de l’Etat et à réglementer les troubles et les manifestations pacifiques et à les protéger des infiltrations et des récupération, “afin d’éviter les dérapages dangereux qui pourraient menacer le processus démocratique et afin que la construction se poursuive dans un cadre associant tous les courants politiques et l’alternance du pouvoir par le vote”.
Le Mouvement Tounes Al Irada a, pour sa part, a qualifié le fait de ne pas publier la liste officielle des martyrs et blessés de la Révolution par les autorités après son élaboration, d'”injuste”, renouvelant son engagement à défendre les objectifs et acquis de la révolution.
“Il est encore possible de sortir le pays de la grave crise qu’il traverse et qui découle d’un système de gouvernement incapable de tenir sa promesse de réformes et de mise en place d’une bonne gouvernance, ainsi que des conséquences de la tyrannie et de la corruption qui ont longtemps régné sur le pays”, souligne le parti dans une communiqué.
“La Tunisie en Avant” a, pour sa part, affirmé que l’échec de la réalisation des objectifs de la révolution est “dû à la nature de ceux qui ont dirigé la Tunisie après 2011 et aux alliances fondées sur les intérêts communs des partis de la coalition au pouvoir”, mettant en garde contre le danger des “tentatives des partis au pouvoir de rétablir l’ancien régime qui n’a conduit qu’à plus d’injustice, d’oppression, d’exploitation et de propagation de la corruption dans toutes ses formes”.
Il a estimé que la crise économique, sociale et politique que traverse le pays actuellement et les tensions sociales qui caractérisent la vie publique “menacent la Tunisie, à moins que les forces progressistes, politiques et civiles soient convaincues de la nécessité de l’unité fondée sur un programme politique visant à sauver la Tunisie des risques”.
La question est de savoir si nos trois partis cités dans cet article répondent aux appels des jeunes ne serait-ce que pour la gestion de ces partis.
Alors cessez de donner de leçon de gouvernance au gouvernement, car ce n’est pas sérieux tout ça.