Au cours des onze premiers mois de 2018, le déficit commercial alimentaire a enregistré une remarquable progression dans le taux de couverture des importations par les exportations et s’est chiffré à 412,5 millions de dinars contre 1,338 milliard de dinars en 2017, soit une baisse du déficit commercial alimentaire de 69%.
Selon des données du ministère de l’Agriculture, les exportations des produits alimentaires, jusqu’en novembre 2018, ont atteint 4,377 milliards de dinars, enregistrant une croissance de 57,4% par rapport à la même période de 2017, et ce à cause du dédoublement des exportations de l’huile d’olive en quantité (208 mille tonnes contre 76 mille tonnes) et en valeur (1,954 milliard de dinars contre 734 millions de dinars), en plus de la hausse des produits frais de la pêche (32%) et des dattes (35%).
La valeur de vente des légumes frais a augmenté de 30% pour atteindre 158 MDT, outre la hausse de la valeur des exportations des agrumes de 9% et des conserves de poisson de 31%.
La Tunisie a, jusqu’à cette période, exporté environ 35,4 mille tonnes de fruits pour une valeur de 89 MDT, soit une hausse de 49% en quantité et 53% en valeur par rapport aux 11 premiers mois de 2017.
La valeur des exportations alimentaires, jusqu’au mois de novembre 2018 a représenté 11,8% du total des exportations contre 9% au cours de la même période de 2017.
La valeur des importations alimentaires au cours de la même période a atteint plus 4,789 milliards de dinars enregistrant ainsi une évolution de 16,3% par rapport à 2017, en raison de la détérioration de la valeur du dinar tunisien et l’évolution de la valeur des importations de certains produits alimentaires de base comme le blé dur (+20%), le blé tendre (+23%) et l’orge (+65%).
Par ailleurs, d’autres produits alimentaires ont connu une régression en valeur dont le mais et les huiles végétales avec des taux de 16% et 20% à cause de la baisse des quantités importés en plus du sucre (+15%) sachant que les produits alimentaires de base représentent 68% du total des importations alimentaires contre 76% en 2017.