Le ministère des Affaires sociales, avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD), a récemment lancé la réalisation de la première évaluation du régime de l’assurance maladie en Tunisie
Dans un communiqué rendu public par le Centre de recherches et d’études sociales (CRES), il est indiqué que cette action figure parmi les priorités du ministère visant à asseoir la réforme de la protection sociale sur des fondements solides selon des données et des indicateurs recueillis à partir d’évaluations objectives.
Le nouveau système d’assurance maladie, dix ans après sa mise en application, mérite en effet d’être évalué en vue d’analyser les résultats obtenus par rapport aux objectifs mis en place lors de sa conception.
L’objectif essentiel de l’évaluation est de mettre à la disposition des décideurs un document de référence qui dresse le bilan du régime de l’Assurance Maladie dans tous ses aspects et propose des orientations et des scénario d’amélioration et d’adaptation voire de réforme du régime.
L’étude de l’évaluation se focalisera sur le diagnostic de l’état des lieux et l’analyse des résultats globaux du régime de l’assurance maladie tout en présentant les défis auxquels fait face le régime compte tenu de la situation sanitaire du pays dont notamment l’évolution des besoins des assurés sociaux, l’évolution des technologies et des techniques médicales, et les risques liés à la configuration de l’offre de soins.
Il s’agit également d’évaluer le modèle organisationnel et le processus engagés par la CNAM pour la bonne gouvernance du régime de l’assurance maladie sur le plan de l’efficience et de la performance.
Une telle analyse offrirait les éléments de base et les évidences nécessaires pour identifier des pistes de réforme au regard des défis, des enjeux et des menaces auxquels le système de l’assurance maladie est confronté.
A souligner qu’une visioconférence avec les experts de l’AFD a été organisée, mercredi 12 courant, au siège du CRES en présence notamment du directeur général du Centre, Hédi Bouker, du directeur général de la sécurité sociale, Kamel Madouri, et du président directeur général de la CNAM, Bachir Yermani.