Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a dénoncé, mercredi 19 décembre, les actes d’agression commis par des enseignants du secondaire sur des journalistes venus couvrir leur mouvement de protestation à l’avenue Bourguiba à Tunis, appelant le Parquet à intervenir pour protéger les journalistes, conformément au droit international et aux traités ratifiés par la Tunisie.
Dans un communiqué rendu public mercredi, le SNJT a invité les journalistes à boycotter les mouvements de contestation observés par les enseignants du secondaire.
“Cette attaque contre les journalistes, la première depuis le déclenchement de la colère des enseignants du secondaire est la plus dangereuse après celle menée par les ligues de protection de la révolution en 2012”, note le syndicat.
Le SNJT a fait savoir qu’il se réserve le droit de poursuivre en justice toute personne qui serait impliquée dans l’agression physique et morale des journalistes, et ce, sur la base des enregistrements vidéos et conformément à la législation en vigueur.
Par ailleurs, le SNJT a imputé à la Fédération générale de l’Enseignement secondaire la responsabilité dans l’encadrement de ses affiliés.
Les journalistes venus mercredi matin pour assurer la couverture des protestations des enseignants, ont subi des agressions physiques et verbales de la part des contestataires.
L’un des contestataires a également violenté une journaliste “enceinte” alors qu’elle tentait de filmer le secrétaire général de la Fédération générale de l’Enseignement secondaire, Lassaad Yacoubi.
Dans les colonnes de WMC, nous avons, à plusieurs reprises, dénoncé la prise de position du syndicat des journalistes en faveur ou contre les corporations. Ce n’est pas notre rôle. Néji Bghouri n’a jamais hésité à s’afficher aux côtés des syndicats, notamment Yacoubi, allant même jusqu’à publier des communiqués de “soutien”.
Et voilà pour la deuxième fois en quelques mois que Yacoubi “récompense” le SNJT (Tunisie – Médias : Lassaâd Yaacoubi “récompense” le SNJT).