La Tunisie demeure attachée à renforcer la coopération avec la Banque mondiale et à bénéficier de ses programmes et de ses financements qui sont de nature à appuyer les grandes orientations de développement. C’est ce qu’a déclaré le chef de l’Etat, Béji Caid Essebsi, en recevant le vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, Férid Belhadj, au palais de Carthage.
Caïd Essebsi a rappelé que l’investissement dans le capital humain est un choix stratégique opéré par la Tunisie depuis les premières années de l’indépendance.
La Tunisie a toujours accordé la priorité à l’éducation et à la promotion du rôle de la femme dans la société, deux attributs fondamentaux à l’édification de l’Etat moderne, lit-on dans un communiqué publié par la présidence de la République.
Lors de cette rencontre à laquelle ont pris part des ministres de l’Education ayant participé au congrès de la Banque mondiale consacré au lancement des rapports sur le développement dans le monde et dans la région MENA en 2019, le chef de l’Etat a mis l’accent a sur la nécessité d’appuyer les capacités des jeunes notamment dans les domaines des sciences et des technologiques.
Pour sa part, Férid Belhadj a affirmé que la Banque mondiale est disposée à renforcer la coopération avec la Tunisie et les pays de la région dans l’objectif de mettre en place un programme d’action commun et ambitieux à même d’instaurer un climat socio-économique stable.
Dans ce cadre, il préconise de développer les connaissances des générations futures en économie numérique afin qu’elles soient en phase avec les dernières avancées et qu’elles puissent contribuer au développement de leurs pays qui, a-t-il dit, seront appelés en 2050 à créer 300 millions postes d’emploi pour répondre aux besoins des jeunes.