“Al-Joumhouri est prêt à faire de concessions et à s’unir avec l’ensemble des partis de l’opposition, particulièrement les forces patriotiques progressistes, pour sauver la Tunisie”. C’est ce qu’a affirmé, dimanche 22 décembre, le secrétaire général du parti, Issam Chebbi.
L’opposition est appelée aujourd’hui à remédier à son échec, à ouvrir de nouvelles perspectives devant les Tunisiens et à proposer des alternatives, a-t-il ajouté en marge de l’assemblée constitutive de l’organisation “Maya” des femmes du Parti Al-Joumhouri.
Il est insensé de réélire les mêmes parties lors des prochaines échéances électorales et de reproduire le même scénario qui était à l’origine des échecs des années précédentes, a-t-il lancé.
“La reproduction du même scénario des élections de 2019 va certainement conduire au même drame”, a-t-il averti.
Chebbi critique la crise politique que traverse la Tunisie, faisant remarquer que cette crise a trop perduré et commerce à échapper au contrôle.
Par ailleurs, il juge ambigu l’appel lancé par le chef du gouvernement, Youssef Chahed, lors d’une interview télévisée, au rassemblement des forces démocratiques progressistes, surtout qu’il n’a pas annoncé son projet politique.
“Si ce rassemblement est similaire à Nidaa Tounes de 2012, il semble extrêmement difficile de former un nouveau Nidaa Tounes sans la participation de Béji Caïd Essebsi”, a-t-il dit.