“Ne nous obligez pas à recourir à des mouvements de protestations”. C’est en quelque sorte l’avertissement lancé au gouvernement par l’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT), lundi 24 courant, afin que celui-ci respecte ses engagements à leur égard.
En marge de la réunion de son conseil national, les 22 et 23 décembre 2018 à Hammamet, l’OIT se dit mécontent à propos du désengagement du gouvernement de ses promesses sur la résolution des problèmes matériels et immatériels des ingénieurs.
Dans un communiqué, l’OIT appelle ses adhérents “à défendre leurs demandes légitimes et de continuer à lutter pour les concrétiser”.
Ils réclament, entre autres, l’amélioration de leur situation matérielle et immatérielle (salaires), l’amélioration de la formation des ingénieurs (avec l’intervention d’institutions universitaires et de formation privées), etc.
En outre, l’Ordre demande l’examen du projet du statut de l’OIT et celui de la mobilisation des ressources financières pour l’exécution des projets, la construction d’un nouveau local et l’acquisition d’un nouveau matériel afin de renforcer sa position dans l’encadrement des ingénieurs.
A noter que l’OIT compte 66.000 ingénieurs, sachant que le nombre des ingénieurs diplômés des instituts d’ingénierie a considérablement augmenté, passant de 4.300 en 2010 en 2010 à plus de 8.000 en 2015.