La centrale syndicale souhaiterait conclure, avant le 17 janvier 2019, un accord avec le gouvernement concernant les augmentations salariales dans le secteur public et la fonction publique. C’est ce qu’a déclaré, Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, lors de la conférence des cadres syndicaux de l’Union régionale du travail à Tunis.
Mais il affirme que les négociations du mercredi 26 décembre n’ont pas été à la hauteur des attentes des agents de la fonction publique et de l’administration tunisienne.
Pour ne rien arranger à la situation, Taboubi va jusqu’à affirmer que “les Tunisiens sont les moins bien payés dans le monde selon le classement des salaires par pays dans lequel la Tunisie occupe la 102e place sur un ensemble de 115 pays”. De ce fait, “on ne peut parler ni de productivité ni de valeur du travail face à une telle réalité”.
Pour lui, il n’y a pas de choix que de “poursuivre l’action de militantisme en dépit des tentatives visant à diaboliser l’UGTT”.
Selon lui, “le rôle de l’UGTT ne se limite pas à l’aspect social, étant donné son statut de partenaire dans l’édification de l’Etat, la réalisation des objectifs de la révolution et la défense de la souveraineté de la Tunisie”.
Autant dire que la Tunisie ne sortira pas de l’auberge de sitôt! Car derrière ces revendications salariales il se cache une volonté politique: faire tomber Chahed et son gouvernement. Cependant, on se demande bien à qui cela profitera-t-il?