Le mouvement Ennahdha lance un appel au gouvernement et aux partenaires sociaux à redoubler d’efforts pour parvenir à un accord de compromis dans les négociations dans le secteur de la fonction publique, qui tienne compte des moyens du pays et de l’équilibre de ses finances publiques.
Dans un communiqué publié dans la soirée du vendredi 28 décembre 2018, à l’issue d’une réunion organisée à l’initiative du président de la République ayant regroupant le gouvernement et les parties sociales, Ennahdha souligne que “cette réunion et le climat positif dans lequel elle s’était déroulée constituent le meilleur message pour gérer cette passe difficile, ouvrant des perspectives positives afin de réduire les tensions sociales et politiques et contrecarrer les plans des ennemis de la révolution et ceux qui appréhendent l’organisation des élections présidentielles et législatives à temps”.
Pour Ennahdha, “la préservation de la paix civile et sociale est une responsabilité collective entre le pouvoir, l’opposition et les organisations nationales”, assurant qu’il est nécessaire de faire “l’union nationale contre les forces du chaos, de la sédition, au-delà des calculs et des intérêts partisans étroits”.
De ce fait, le parti salue l’initiative présidentielle “qui confirme ainsi le rôle central que joue le chef de l’Etat, Béji Caid Essebsi, dans le succès de la transition démocratique, pour le prémunir contre les revers et rassuré les Tunisiens sur la volonté de tous les acteurs de chercher des solutions de compromis préservant les intérêts suprêmes du pays”.
Ennahdha réitère dans son communiqué son engagement en faveur “d’une approche de dialogue et de consensus avec le Président de la République, en particulier lors de l’étape à venir, dans laquelle le pays a besoin de son rôle de symbole de l’unité de l’Etat et de partenaire clé dans la préservation du modèle démocratique tunisien pour parachever la réussite du processus de transition démocratique”.